Çà commence par un coup de téléphone, qu’on n’aurait jamais voulu recevoir…

Çà continue par une conversation hors du temps, à laquelle on répond par automatisme, sans vraiment entendre ce qu’on dit, et vouloir obstinément  refuser ce qu’on entend…

Et, puis, ébranlant les fondations d’une amitié vieille de toujours, on se dit comment peut-on mourir à 49 ans !

Et tout revient, des souvenirs d’arbitrage d’amour d’adolescent, de rendez-vous de réveillon, d’anniversaire et de mariage, ou même sans prétexte du tout… On se remémore les épopées gravées encore plus aujourd’hui dans nos mémoires, comme les 2 « Maratours » ou les stages à Soulac…

Je pense aujourd’hui à tous ceux qui l’on aimé, ceux qui l’ont côtoyé de jeune joueur cosnois à dirigeant de l’équipe B, en passant par la « case » senior, je pense à ses collègue de travail, à toutes ses familles, ancienne et actuelle… avec une très forte pensée pour ses filles plongées dans une douleur que seuls ceux qui ont subit la même injustice peuvent mesurer…

En ce lendemain d’un jour funeste, la boîte à souvenirs se jette sans retenue à nos visages sans qu’on veuille la refermer…

“Quand un être cher devient un souvenir,

le souvenir devient un trésor.”

Patrick Ponsonnaille